PREMIER EXTRAIT Légende
Les couilles du pape
Ou l’histoire de Jeanne la papesse.
Vers l’an 850, Johannes Anglicus, jeune fille de seize ans, se serait travestie en homme pour suivre son amant étudiant ; les études étant alors réservées aux hommes.
Á Rome, devenue prêtre puis cardinal grâce à son intelligence et son érudition, elle est désignée en 855 à la succession du pape Léon IV sous le nom de Jean VIII l’Angélique.
Continuant à se livrer aux plaisirs de la chair, elle est séduite par Lambert de Saxe, ambassadeur à Rome.
Elle aurait en 858, lors d’une procession, donné naissance à une petite fille mais toutes deux seraient mortes pendant l’accouchement.
Á partir de l’an 1000 et pendant cinq siècles, afin de ne pas commettre d’erreur, le futur pape avant d’être élu devait s’asseoir sur un siège en porphyre (siège en pierre).
Ce trône était percé d’un trou et le plus jeune des cardinaux devait s’assurer en regardant par cet orifice que le pape avait bien des attributs masculins.
Il annonçait ensuite devant le concile le résultat de sa constatation : « Il en a une belle paire et elles sont bien pendantes comme nos figues ».
L’hypothèse à cette légende, serait que le pape Jean VIII élu en 872 aurait réellement été surnommé : La papesse Jeanne en référence à sa faiblesse face aux sarrasins et aussi en raison
d’une supposée homosexualité. De 855 à 858, c’est Benoît III qui est reconnu comme ayant été le 104e pape.
Suite à cette légende, une variété de figues de Provence que l’on fait sécher, a pris le nom de “Couille du Pape” - cette variété rebaptisée au XVIe siècle “Coucourelle” aussi nommée la Marseillaise donne une très bonne confiture.
On peut également retrouve cette histoire dans le roman de Donna Cross : « La papesse Jeanne » ainsi que dans le DVD éponyme tiré du livre qui retrace cette légende sous une forme romanesque et aventureuse.
DEUXIEME EXTRAIT